martes, 8 de octubre de 2013

histoire du graffiti

Le graffiti en soi est apparu en des temps immémoriaux les peintures rupestres réalisées il y a plusieurs millions d’années en sont un exemple. Il reste de nombreuses traces de graffiti dans de nombreuses civilisations, telles que la grêce antique ou la civilisation aztèque. Mais c’est lors du XXéme siècle qu’il prend un véritable essor, et devient le graffiti urbain tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Le premier graffiti qui connut une vraie popularité est le fameux « Kilroy was here ». En effet, lors de la progression des troupes américaines sur le sol français, suite au débarquement de Normandie en 1944, les soldats inscrivaient « kilroy was here » accompagné d’un personnage avec un gros nez qui se cachait derrière un mur, comme un pied de nez à leurs camarades pour dire « j’y étais le premier ».Cela a entretenu de nombreuses rumeurs parmi les troupes, comme celle d’un « super GI ». Cette inscription figure aujourd’hui sur le mémorial consacré aux soldats de la Seconde Guerre Mondiale de Washington DC.

C’est justement à la fin des années 1960 que le graffiti a pris son essor populaire. En signe de protestation par rapport à la guerre du Vietnam, de nombreux signes de paix furent peints sur les murs des campus universitaires en Amérique mais aussi en Europe. Suite à quoi le graffiti « envahi » new York avec ses principaux représentants comme taki 183 ou tracy 168. Au départ la recherche de la réputation, de la popularité, se fait par la quantité de pièces, l’inaccessibilité des emplacements, les lieux le plus risqué, puis rapidement la réputation prend aussi en compte la qualité esthétique des pièces. Alors assez rapidement les codes du graffiti se mettent en place avec l’apparition de styles particuliers (tels que le lettrage dit « bubble » ou le lettrage « wildstyle »), et se confirme la tendance à privilégier des supports particuliers (les trains) ainsi que de pratiques souvent spectaculaires permises par les groupes qui se constituent (comme la peinture d’un wagon entier appelée «whole car»). Cette pratique est alors fortement réprimée dès la fin des années 1970, dans les rues et métro de New York, il se diffuse alors en d’autres lieux pour progressivement « envahir » les grandes villes américaines (Philadelphie, Washington…) Et européennes (Paris, Londres…).

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